Author: drh

Infirmiers, infirmières, vous n'avez pas besoin d’avoir déjà travaillé en dialyse pour être embauchés à l’Atir. En effet, c’est une caractéristique dont nous sommes fiers : nous formons à l’hémodialyse les infirmiers diplômés d'Etat (IDE) que nous recrutons. Cela, dès leur arrivée, pendant 5 semaines. Reconnue pour sa grande qualité, la formation Atir s'ajoute aux autres atouts que les soignants attribuent à l'association.

Dans le Pacifique sud français, l'Atir est l'un des principaux opérateurs de dialyse. De Nouméa à Wallis, ses soignants manipulent donc quotidiennement des déchets issus des soins qu'ils prodiguent. Certains sont assimilés aux ordures ménagères (les Daom), d'autres classés à risque infectieux (Dasri). Tous exigent de la vigilance. Le service Qualité de l'association en est garant : pour motiver les équipes, il a lancé une opération de tri des déchets, en mars. C’est l’unité d'hémodialyse de proximité (UHP) de Wallis qui a remporté la palme. Félicitations !

Le comité d'entreprise (CE) de l'Atir le sait : ni les salariés, ni les patients n'oublieront la crise politico-sociale de l'année 2024. Pour célébrer le retour au calme et la solidarité qui a permis de surmonter les affres des émeutes, il a invité les équipes des unités de dialyse à se retrouver, hors cadre professionnel. Entre novembre et mars, repas et journées festives se sont succédé, du nord au sud de l'archipel calédonien. À Koumac, Poindimié, Wallis, Nouméa, nous avons tous formulé le voeu d'une année 2025 sereine et constructive.

« Tout est un défi à Futuna, mais l’Atir a l’expérience de relever ce genre de défis ». C'est ainsi que Nicolas Darsaut, notre directeur général, a confirmé le renforcement de la présence de l'Atir à Wallis et Futuna, sur la chaîne télévisée La 1, le 16 mai. En effet, notre association ouvrira, en fin d'année, une unité d'hémodialyse de proximité (UHP) à Futuna. Son objectif : prendre en charge les insuffisants rénaux de l'île, tout près de chez eux.

C’est à Bourail, commune de brousse de Nouvelle-Calédonie, que la Journée du rein 2025 s’est tenue le 3 avril. Rythmée, dense en animations, elle a permis à son promoteur, le Résir, de transmettre un message capital : la détection précoce d’un problème rénal évite de graves soucis de santé. L’événement dédié à la prévention de l’insuffisance rénale a rempli ses objectifs, grâce à l’implication du Résir et de ses partenaires, dont l'Atir. Félicitations !

La prise en charge du patient en dialyse commence par une étape incontournable : son accueil dans les locaux de l'Atir. Sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) sait que la qualité de ce premier contact déterminera celle du parcours de soins. Elle a donc décidé de lancer un projet d’accueil personnalisé à l’Atir, ou Papa. L’engagement des équipes soignantes, la coopération avec le centre hospitalier territorial (CHT) et la satisfaction du patient, y prévalent.

L’Atir encourage ses patients à gagner en autonomie pour améliorer leur parcours de soins. Dans cet objectif, sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) a lancé, en octobre, un projet pilote intitulé Reindez-vous Santé. Julien Guillemot, son directeur, nous explique comment l’équipe infirmière amène les dialysés à prendre eux-mêmes les rendez-vous liés à leur prise en charge médicale.

Magasinier : c'est le métier que Malia, Alphil, Isidore, James, exercent à l'Atir. Dans la pharmacie à usage interne (PUI) de notre établissement de santé, ils agencent les stocks de médicaments et de dispositifs médicaux. Et surtout, ils préparent les commandes destinées aux unités de dialyse. Une étape indispensable pour la continuité de la prise en charge des patients insuffisants rénaux chroniques.  

Arrivée à l'Atir en avril 2024 pour quatre mois, le docteur Inès Castellano a contribué à atténuer les effets de la crise dans les unités d'hémodialyse du grand Nouméa. Elle y a, en effet, relayé les médecins surchargés, y compris ceux des autres opérateurs de dialyse locaux. Elle est repartie en août vers Tahiti, secouée par les affrontements urbains auxquels elle a assisté en direct, mais consciente d’avoir vécu une expérience médicale et humaine unique. Questions à une néphrologue espagnole partie découvrir le Pacifique français.