Innovation

Oui, à l’Atir, les patients mettent la main à la pâte. L’une de ses unités d’hémodialyse de proximité (UHP), située à Koutio, près de Nouméa, en témoigne. En effet, son équipe de soignants a pour projet de service d’accompagner les dialysés vers plus d’autonomie dans leurs soins. Comment s’y prend-elle ? En les invitant, par exemple, à monter leur générateur de dialyse.

Les MNU, ce sont les médicaments non utilisés. Depuis juillet 2021, le code de l’environnement de la province Sud de Nouvelle-Calédonie fait obligation aux utilisateurs professionnels d’organiser leur collecte et destruction, selon une procédure soumise à agrément des autorités compétentes. Le 17 mars, l’Atir et son partenaire opérateur de dialyse, l’U2nc, ont présenté la leur, commune, aux élus calédoniens. Avec succès.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.

L'Atir propose l'hémodialyse quotidienne à domicile (HDQ), depuis le 8 février, à Gilbert, un résident de l'île Loyauté de Lifou. Une excellente nouvelle pour le parcours du patient insuffisant rénal ! En effet, elle montre que l'éloignement géographique par rapport à la capitale de la...

Technique de suppléance rénale moins connue que l’hémodialyse, la dialyse péritonéale lui est pourtant équivalente. Le docteur Pauline Borceux en a abordé les vertus devant des infirmiers et médecins de l’Atir, le 6 décembre. Avec son confrère néphrologue Raphaël Cohen, qui leur exposait les avantages de l’hémodialyse longue de nuit, ils ont ainsi lancé les « soirées de formation médicale » de l’Atir, toutes tournées vers l’amélioration du parcours du patient.

Depuis 2018, l’Atir s’engage vers la transition énergétique, en équipant ses unités d’hémodialyse en panneaux photovoltaïques. Aujourd’hui, l’établissement de santé intègre à son quotidien plusieurs gestes forts en faveur du développement durable. Panorama des actions qui affirment  son écoresponsabilité.

Depuis le 1er mars 2021, l’Atir déploie un service de coordination pré-greffe. Pour l’animer, l’association a désigné Cécile Caillaba, son infirmière déjà en charge de l’éducation thérapeutique des patients (ETP). En effet, les deux missions convergent : l’ETP explique la transplantation rénale aux dialysés ; la coordination pré-greffe accompagne ensuite efficacement ceux qui souhaitent y recourir.

L’Atir a choisi de former des infirmiers diplômés d’Etat (IDE) volontaires pour relayer dans ses unités de dialyse des actions dites « transversales ». Concrètement, ces référents participent à la transmission de compétences aux autres salariés et donc, à la démarche qualité de notre association spécialiste de la prise en charge des dialysés calédoniens. Un rôle à comprendre et… à saluer !

En 2016, l’Atir a introduit l’hémodialyse longue de nuit dans son unité médicalisée de Dumbéa sur Mer. Les patients en tirent de grands bienfaits. En effet, leur qualité de vie et leur bilan de santé s’en sont améliorés, conformément aux conclusions de la recherche médicale. Les médecins de l'association militent donc pour étendre cette offre de soins. L’Atir a besoin d'infirmiers pour ce beau projet.

L’Atir prend des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie au travail de ses salariés. Parmi ces mesures, des visites régulières de la direction des ressources humaines (DRH) aux équipes soignantes, dans les unités d’hémodialyse. Egalement, l’organisation de « journées de cohésion » qui tissent des liens entre collaborateurs. La nomination, en 2019, d’un médecin responsable de leur santé et de la qualité des relations de travail est venue renforcer le dispositif.