Notre prise en charge

L’insuffisance rénale chronique évolue différemment selon les patients ; son traitement,  qui vise à ralentir sa progression pour retarder le stade terminal, doit donc être adapté au profil du patient.

Notre équipe médicale

  • Dr BORCEUX Pauline – Médecin néphrologue
  • Dr CARCELES Odette – Médecin néphrologue
  • Dr COHEN Raphaël – Médecin néphrologue
  • Dr DOUSSY Yves – Directeur médical
  • Dr FLORIN Thibaut – Médecin néphrologue
  • Dr GLASMAN Brigitte – Médecin généraliste

 

Notre équipe médicale peut vous recevoir en consultation sur le thématiques suivantes :

-Maladies rénales chroniques

-Hypertension artérielle résistante ou du sujet jeune

-Maladies métaboliques rénales (anomalie du potassium, du sodium, du calcium, du phosphate ou du magnésium)

-Lithiases rénales (calculs rénaux compliqués ou non de colique néphrétique)

-Consultation pré-transplantation rénale pour les donneurs volontaires et leur receveur

-Suivi des patients transplantés rénaux

-Suivi des patients dialysés (hémodialyse en centre ou à domicile et dialyse péritonéale)

la qualité avant tout

Les traitements
en unité d’hémodialyse

La dialyse remplace la fonction d’épuration des reins en filtrant le sang à travers une membrane artificielle (dialyseur) ou une membrane naturelle (membrane péritonéale) qui capte ses déchets. La dialyse permet de vivre de nombreuses années.

L’hémodialyse se pratique dans des unités de soins de types différents selon l’état de santé et le degré d’autonomie des patients : le centre, l’unité de dialyse médicalisée (UDM) et l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP). Elle peut aussi se produire à domicile. Chaque type d’unité répond à des contraintes plus ou moins fortes en termes d’environnement médical (équipement, consultations médicales…).

Le centre se situe à proximité ou à l’intérieur d’un centre hospitalier. Comme l’UDM, il est destiné à des personnes aux problèmes de santé importants, qui ont besoin d’une surveillance médicale rapprochée. L’unité de proximité (ou « unité d’auto-dialyse ») correspond à des besoins plus légers. Les séances d’hémodialyse durent quatre heures et demie en général, en moyenne trois fois par semaine, un jour sur deux.

L’Atir exploite une UDM à Dumbéa sur Mer et dix UHP (dont trois aux Iles Loyauté et une à Wallis). Elle a également la responsabilité d’une unité mixte (UDM/UHP) installée à Koné dans le centre hospitalier du Nord (CHN), dont elle confie l’exploitation à l’U2nc.

En 2020, l’Atir prend en charge 345 patients dans ses unités d’hémodialyse. Elle y pratique deux techniques de dialyse :

– l’hémodialyse conventionnelle, y compris en soirée (pendant quatre heures) et de nuit (pendant huit heures environ) ;

– l’hémodiafiltration (HDF), qui ajoute une filtration massive à l’hémodialyse conventionnelle et épure davantage le sang du patient de ses grosses toxines. Cette technique requiert du matériel et des contrôles spécifiques.

Les traitements
à domicile

Pour diversifier son offre de soins, l’Atir a déployé à Dumbéa sur Mer une unité de dialyse à domicile (UDD). Celle-ci propose aux patients d’effectuer la dialyse chez eux, quotidiennement, selon deux modalités : la dialyse péritonéale et l’hémodialyse quotidienne à domicile (HDQ). Pour chacune, l’Atir prend en charge la formation et l’accompagnement du patient et de sa famille ; elle assure la surveillance médicale, la fourniture des équipements et consommables, la maintenance technique et l’évacuation des déchets d’activité de soins.

La dialyse péritonéale épure et filtre le sang à travers une membrane naturelle, le péritoine. Le patient la pratique tous les jours, manuellement ou avec l’aide d’un cycleur, diurne ou nocturne. L’hémodialyse à domicile quotidienne impose l’installation d’un générateur de dialyse chez le patient et la mise en place d’un abord vasculaire (ou fistule artério-veineuse) sur son avant-bras. Elle s’effectue tous les jours pendant deux à trois heures.

Quelle que soit la technique utilisée à domicile, les infirmiers et médecins de l’Atir accompagnent le patient et veillent au bon déroulement de sa dialyse.

En 2020, l’Atir prend en charge 69 patients en dialyse péritonéale
et 4 patients en HDQ.

La greffe rénale

L’Atir propose à ses patients toutes les techniques de suppléance rénale, dont la greffe (transplantation) de rein. Celle-ci consiste à remplacer les reins déficients par un rein sain et offre au patient plusieurs années de vie sans dialyse. Le patient candidat et compatible à la greffe est orienté vers le CHT Gaston Bourret, partenaire de l’Atir.

En Nouvelle-Calédonie, l'hôpital public, le CHT-Médipôle procède à des transplantations rénales depuis fin 2020. L'Atir participe à cette belle aventure.

Un matériel de pointe

L’Atir utilise des équipements (générateurs de dialyse et traitement d’eau de dernière génération, échodopplers…) à la pointe du progrès, qui la mettent en mesure de proposer aux patients les traitements les plus efficaces. Elle possède une pharmacie à usage interne pour maîtriser la chaîne logistique nécessaire à une prise en charge optimale.

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