Médecins, vous avez de bonnes raisons d’exercer à l’Atir

médecins de l’Atir

Médecins, vous avez de bonnes raisons d’exercer à l’Atir

L’Atir traite l’insuffisance rénale au bout du monde, en Nouvelle-Calédonie. Les médecins et infirmiers qui acceptent de s’engager auprès d’elle relèvent avec satisfaction la qualité de sa prise en charge des patients. Et de ses conditions de travail.

La France déplore la perte d’attractivité de ses hôpitaux et la dégradation de leurs conditions de travail. Toute la France ? Non. En Nouvelle-Calédonie, petit bout de terre français du Pacifique, l’Atir résiste bien. Cette association en charge du traitement de l’insuffisance rénale sur le territoire calédonien et l’archipel de Wallis et Futuna possède maints atouts pour répondre aux attentes du personnel soignant.

« Nos médecins jouissent de bonnes conditions de travail, relève Nicolas Darsaut, son directeur général. Nous leur offrons les moyens matériels qu’ils demandent pour exercer. Ils sont entourés d’équipes paramédicales bien formées, investies. Par ailleurs, nous misons sur l’innovation technologique et avons adopté une démarche d’amélioration continue pour assurer la qualité de notre prise en charge. De surcroit, ils ressentent leur grande utilité dans une région, le Pacifique sud, où l’insuffisance rénale explose. Nos médecins se déplacent dans nos unités de brousse et des îles, consultent pour des patients en dialyse à domicile, des patients avec des projets de greffe… Une variété qui enrichit leur quotidien. Grâce à tous ces atouts, les soignants développent à l’Atir de nouvelles compétences. En profitant, qui plus est, du cadre idyllique de la Nouvelle-Calédonie et de sa diversité culturelle… »

« L’Atir, c’est l’assurance de la qualité du service rendu au patient »

Odette Carceles est néphrologue depuis 2009. Elle a rejoint l’Atir début juin 2022, après des expériences successives au centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes, comme praticien hospitalier à Vichy (en dialyse péritonéale) puis à Nouméa. « Pendant mes quatre ans au Médipôle, j’ai eu de nombreuses interactions avec l’Atir. J’y retrouve aujourd’hui ce que j’avais apprécié alors : l’Atir, c’est l’assurance de la qualité du service rendu au patient. On le constate dans ses projets – comme la généralisation du buttonhole et son programme d’éducation thérapeutique – et dans le gros travail réalisé pour faciliter l’accès à la greffe. Elle est certifiée par la Haute autorité de santé depuis 2012 ».

De son côté, Thibaut Florin, néphrologue titulaire d’une thèse depuis janvier 2020, a intégré l’Atir le 9 mai. « Après mon internat au CHU de Nice où j’ai aussi exercé deux ans comme assistant spécialiste, je voulais une expérience professionnelle hors de la grosse usine CHU et… dans les îles. J’avais déjà effectué un remplacement en structure associative en France. Je gardais un bon souvenir de ce mode de fonctionnement, qui permet d’associer le patient à sa prise en charge. »

Mission : suppléer l’insuffisance rénale à 360°

A l’Atir, Odette Carceles et Thibaut Florin traitent chaque jour l’insuffisance rénale chronique des patients à tous ses stades. « Nous avons d’abord une activité de consultation pour les patients qui n’ont pas encore besoin d’épuration extra-rénale, explique Thibaut. Nous faisons de la prévention pour retarder au maximum le recours à la dialyse. Cependant, nous consacrons l’essentiel de notre temps aux patients en suppléance rénale, hémodialyse et dialyse péritonéale. » Basés près de la capitale, Nouméa, ils interviennent dans toutes les unités, en téléconsultation et visioconférence pour les plus éloignées. « Nous adaptons le traitement aux besoins médicaux des patients, poursuit le jeune médecin, en tâchant de concilier ces besoins avec leur qualité de vie. Et nous prenons en charge les complications qui surviennent dans la vie d’un patient dialysé chronique. »

Pourtant, à l’Atir, la mission des médecins comporte une singularité : « Nous contribuons au développement de la collaboration entre les trois opérateurs calédoniens de prise en charge de l’insuffisance rénale – le CHT, l’U2nc et l’Atir, expose Odette Carceles. Pour cela, je participe à la réunion hebdomadaire du CHT le lundi matin, qui facilite le transfert des patients et à la réunion mensuelle des médecins de l’U2nc consacrée aux dossiers patients difficiles ». Enfin, les praticiens de l’Atir ont l’opportunité de s’impliquer dans la coordination pré-greffe. « Nous faisons avancer les bilans pré-greffe pour amener un maximum de patients à ce mode de traitement de l’insuffisance rénale chronique terminale, le meilleur à tous points de vue », souligne Thibaut Florin.

Des moyens pour valoriser le métier de médecin

Les deux médecins confirment les propos du directeur général : l’Atir leur donne les moyens d’exercer leur métier dans une logique de progrès. « J’accorde beaucoup d’importance à l’éducation thérapeutique des patients, dont les bénéfices sont énormes. Mais pour la pratiquer, il faut du temps et des moyens humains, relève Odette Carceles. Et l’Atir nous les donne. Ici, le médecin n’est pas un sachant qui se positionne au-dessus du malade : il l’accompagne pour le rendre acteur de sa prise en charge, grâce à des travaux de groupe et des entretiens. » Thibaut Florin renchérit : « L’Atir promeut toutes les modalités de dialyse, de l’hémodialyse en centre à l’auto-dialyse, en faisant prévaloir la qualité de prise en charge. Nous avons le temps d’analyser ce qui convient le mieux au patient, malgré les contraintes géographiques et techniques ».

Enfin, paramètre non négligeable, à l’Atir, le rapport humain est bon, quelles que soient les positions hiérarchiques. C’est l’une des forces de l’association pour laquelle engagement et entraide sont des valeurs-clés. « J’apprécie beaucoup la proximité avec les équipes soignantes et les patients, ça me manquait en CHU, note Thibaut Florin. Elle facilite la recherche du mode de prise en charge optimal. Dans la relation d’équipe, chacun doit, selon moi, pouvoir apporter sa compétence particulière : c’est le cas à l’Atir où l’ambiance est bonne. J’essaye de participer à la conserver car ainsi on travaille plus efficacement. Le contact simple et direct avec la direction est nouveau pour moi, par rapport au vécu du CHU… » Odette Carceles confirme la cordialité et la dynamique positive des équipes médicales et administratives. Des patients également. « Ils manifestent leur joie de nous retrouver. C’est très agréable. J’aime plaisanter avec les patients, le cadre de travail à l’Atir s’y prête vraiment. Notre spécialité est tellement agressive, je contrebalance cette réalité par le rire ! »

 


 

Soignants, pourquoi l’Atir est-elle une expérience stimulante ?

 

A l’Atir, les équipes travaillent en soutien des médecins et infirmiers. Elles leur assurent les moyens matériels et humains nécessaires à travailler dans de très bonnes conditions.

A l’Atir, les équipes travaillent en soutien des médecins et infirmiers. Elles leur assurent les moyens matériels et humains nécessaires à travailler dans de très bonnes conditions.

Médecins, infirmiers, l’Atir, vous offre, en résumé :
-un accueil chaleureux ;
-des missions variées, pleines de sens et d’utilité pour les populations du Pacifique Sud. A votre cœur de métier, l’Atir ajoute, si vous êtes volontaire, des missions transversales pour renforcer la qualité de la prise en charge des patients (éducation thérapeutique, etc.) ;
-des moyens matériels suffisants pour bien travailler ;
-un encadrement à l’écoute de vos besoins ;
-de l’autonomie et de la diversité dans vos tâches ;
-une relation de proximité avec les patients ;
-de la formation continue chaque année ;
-une rémunération confortable ;
-l’assurance d’une grande qualité de soins (certification de Haute autorité de santé et démarche qualité) ;
-la qualité de vie au travail – avec un médecin chargé d’y veiller ;
-agilité et innovations numériques ;
-la mutualisation des données de santé pour simplifier son fonctionnement.

ET, atout non négligeable, la diversité culturelle et le cadre idyllique de la Nouvelle-Calédonie.