Parcours patient

L'Atir, principal opérateur de dialyse en Nouvelle-Calédonie, soigne également l'insuffisance rénale dans l'archipel français de Wallis et Futuna. Ainsi, en 2007, il a ouvert à Wallis une unité d’hémodialyse de proximité (UHP). Désormais, c'est sur l'île de Futuna que l'Agence de santé de Wallis, tutelle locale des hôpitaux, lui demande d'exploiter une seconde UHP. L'Atir s'y prépare donc depuis plusieurs mois. En juillet et août, son directeur général et ses techniciens de dialyse s'y sont rendus, pour veiller à la bonne fin du chantier. Cette belle unité devrait accueillir ses patients début 2026 et étendre un peu plus l'action de notre association.

Si, en 2024, les émeutes ont fait fléchir l’activité du Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie (Résir), l’association s’est néanmoins adaptée au contexte tendu. Elle a ainsi poursuivi sa mission de prévention de la maladie rénale chronique. Son bilan, dressé en assemblée générale le 29 avril, vient le souligner.

C’est l’un des projets informatiques majeurs de l'Atir cette année : faciliter la récupération de données pour alimenter le dossier médical numérique des patients (DMN), lors des séances de dialyse. L’opération pourrait être accomplie via les générateurs de dialyse, grâce à une coopération avec Nipro, qui fournira le logiciel nécessaire.

« Tout est un défi à Futuna, mais l’Atir a l’expérience de relever ce genre de défis ». C'est ainsi que Nicolas Darsaut, notre directeur général, a confirmé le renforcement de la présence de l'Atir à Wallis et Futuna, sur la chaîne télévisée La 1, le 16 mai. En effet, notre association ouvrira, en fin d'année, une unité d'hémodialyse de proximité (UHP) à Futuna. Son objectif : prendre en charge les insuffisants rénaux de l'île, tout près de chez eux.

C’est à Bourail, commune de brousse de Nouvelle-Calédonie, que la Journée du rein 2025 s’est tenue le 3 avril. Rythmée, dense en animations, elle a permis à son promoteur, le Résir, de transmettre un message capital : la détection précoce d’un problème rénal évite de graves soucis de santé. L’événement dédié à la prévention de l’insuffisance rénale a rempli ses objectifs, grâce à l’implication du Résir et de ses partenaires, dont l'Atir. Félicitations !

La prise en charge du patient en dialyse commence par une étape incontournable : son accueil dans les locaux de l'Atir. Sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) sait que la qualité de ce premier contact déterminera celle du parcours de soins. Elle a donc décidé de lancer un projet d’accueil personnalisé à l’Atir, ou Papa. L’engagement des équipes soignantes, la coopération avec le centre hospitalier territorial (CHT) et la satisfaction du patient, y prévalent.

L’Atir encourage ses patients à gagner en autonomie pour améliorer leur parcours de soins. Dans cet objectif, sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) a lancé, en octobre, un projet pilote intitulé Reindez-vous Santé. Julien Guillemot, son directeur, nous explique comment l’équipe infirmière amène les dialysés à prendre eux-mêmes les rendez-vous liés à leur prise en charge médicale.

Dans ses unités d'hémodialyse de proximité (UHP), l'Atir généralise progressivement l'amorçage et la restitution des générateurs online. Les patients de sa structure de Wallis en bénéficient depuis juillet 2023. Elle vient aussi de l'introduire dans ses unités des Iles Loyauté – Maré, Lifou et Ouvéa. Pourquoi cette modalité, que la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation rénale recommande, est-elle un progrès ?