Parcours patient

Le 11 mai, le Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie (Résir) a voulu « nous préparer à l’inattendu et soutenir les plus vulnérables ». C’était, en effet, le thème de la Journée mondiale du rein. Pour la deuxième année consécutive, le Résir l'avait programmée à Koné, chef-lieu de la province Nord du pays. Une centaine de visiteurs en sont repartis bien informés sur l’insuffisance rénale, ses ravages, ses traitements.

Oui, à l’Atir, les patients mettent la main à la pâte. L’une de ses unités d’hémodialyse de proximité (UHP), située à Koutio, près de Nouméa, en témoigne. En effet, son équipe de soignants a pour projet de service d’accompagner les dialysés vers plus d’autonomie dans leurs soins. Comment s’y prend-elle ? En les invitant, par exemple, à monter leur générateur de dialyse.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.

L'Atir propose l'hémodialyse quotidienne à domicile (HDQ), depuis le 8 février, à Gilbert, un résident de l'île Loyauté de Lifou. Une excellente nouvelle pour le parcours du patient insuffisant rénal ! En effet, elle montre que l'éloignement géographique par rapport à la capitale de la...

« L’alimentation, ça soigne l’insuffisance rénale ! » affirme l’Atir, qui fait appel à des diététiciennes nutritionnistes pour conseiller ses patients dialysés. Leur mission : apprendre aux insuffisants rénaux chroniques comment s’alimenter de manière à améliorer leur santé. L’une d’elles, Charlène Guignet, nous éclaire sur leurs interventions.

Oui, la maladie rénale chronique engendre des souffrances psychiques chez les patients. Pour les aider à les surmonter, l’Atir leur propose des consultations avec une psychologue. Comment celle-ci les approche-t-elle ? Quelles difficultés soulage-t-elle ? Quelques explications sur une pratique parfois incomprise mais essentielle au traitement des dialysés.

Technique de suppléance rénale moins connue que l’hémodialyse, la dialyse péritonéale lui est pourtant équivalente. Le docteur Pauline Borceux en a abordé les vertus devant des infirmiers et médecins de l’Atir, le 6 décembre. Avec son confrère néphrologue Raphaël Cohen, qui leur exposait les avantages de l’hémodialyse longue de nuit, ils ont ainsi lancé les « soirées de formation médicale » de l’Atir, toutes tournées vers l’amélioration du parcours du patient.