L’Atir garde l’oeil sur ses médicaments non utilisés

Nicolas Darsaut, Audrey Monteix et Claire Carlier participent à la première commission d'agrément de la filière des médicaments non utilisés.

L’Atir garde l’oeil sur ses médicaments non utilisés

Les MNU, ce sont les médicaments non utilisés. Depuis juillet 2021, le code de l’environnement de la province Sud de Nouvelle-Calédonie fait obligation aux utilisateurs professionnels d’organiser leur collecte et destruction, selon une procédure soumise à agrément des autorités compétentes. Le 17 mars, l’Atir et son partenaire opérateur de dialyse, l’U2nc, ont présenté la leur, commune, aux élus calédoniens. Avec succès.

Nicolas Darsaut, directeur général de l’Atir, Audrey Monteix, sa pharmacienne et Claire Carlier, celle de l’U2nc, étaient dans l’hémicycle de l’assemblée de la province Sud de Nouvelle-Calédonie, le 17 mars. Pourquoi ? Pour participer à la première commission d’agrément de la filière des médicaments non utilisés (MNU). Cette commission donne corps à la réglementation provinciale sur les MNU, entrée en vigueur en juillet 2021. Elle a donné un avis favorable à l’agrément de la filière commune Atir/U2nc de gestion des MNU. Les deux opérateurs de dialyse sont ainsi précurseurs parmi les établissements de santé néocalédoniens.

 

En résumé, les MNU, ce sont…

 

Les médicaments qui sont retirés du marché.
Ceux dont la date de péremption est dépassée.
Ceux qui n’ont jamais été utilisés, même si leur emballage demeure intact.

Depuis le 4 avril 2022, les usagers néocalédoniens peuvent déposer leurs MNU dans toutes les pharmacies et cliniques vétérinaires de la province Sud.

Hémicycle de l'assemblée de la province Sud pour la première commission d'agrément de la filière des médicaments non utilisés

L’Atir recycle ses médicaments non utilisés : les élus de la province Sud de Nouvelle-Calédonie ont agréé, mi-mars, son action dans ce domaine.

Que faisons-nous de nos MNU ?

 

Pour l’Atir, pas question de laisser ses médicaments non utilisés sans traçage. Les salariés de l’association sont bien informés du protocole à suivre pour en débarrasser les unités de dialyse. Affichée partout, il indique comment :

-vérifier périodiquement les chariots d’urgence, armoires à pharmacie et frigidaires à médicaments ;

-rester vigilants à tout appel à retrait de lots ;

-respecter la procédure de retour des MNU identifiés vers la pharmacie à usage interne de l’Atir dans des contenants dédiés.

Le pharmacien enregistre leur mise au rebut dans les systèmes d’information de l’Atir, les déconditionne et les remet à un sous- traitant chargé de leur destruction. Un processus à mettre à l’actif des engagements écoresponsables de l’Atir.