
30 Mai À Futuna, l’Atir relève le défi de faire vivre une unité d’hémodialyse
« Tout est un défi à Futuna, mais l’Atir a l’expérience de relever ce genre de défis ». C’est ainsi que Nicolas Darsaut, notre directeur général, a confirmé le renforcement de la présence de l’Atir à Wallis et Futuna, sur la chaîne télévisée La 1, le 16 mai. En effet, notre association ouvrira, en fin d’année, une unité d’hémodialyse de proximité (UHP) à Futuna. Son objectif : prendre en charge les insuffisants rénaux de l’île, tout près de chez eux.
Nicolas Darsaut, directeur général de l’Atir, s’est rendu, avec le Dr Thibaut Florin, l’un des néphrologues de l’association, à Wallis et Futuna, du 12 au 17 mai. Dans ce petit archipel français niché au coeur de la Polynésie, ils ont d’abord témoigné leur soutien aux collaborateurs et aux patients de l’unité de dialyse de proximité (UHP) que l’Atir exploite à Wallis depuis longtemps. Le Dr Florin y a effectué des consultations médicales.

Le Dr Thibaut Florin, néphrologue de l’Atir, apporte ses soins aux patients de Wallis et Futuna mi-mai.
Aux côtés des autorités sanitaires pour une meilleure prise en charge des dialysés
Les deux hommes ont aussi rencontré les responsables de l’Agence de santé de Wallis et Futuna, qui s’appuie sur l’Atir pour assurer le service de néphrologie dans l’archipel. Et, seconde priorité de leur voyage, ils ont volé vers Futuna. Là, l’Atir prépare la mise en service d’une unité de dialyse de proximité, mitoyenne de l’hôpital de Kaleveleve.
« Nous avons été honorés d’en discuter avec les représentants coutumiers des royaumes d’Alo et de Sigave, explique Nicolas Darsaut. À Futuna, tout le monde est impatient de voir notre UHP ouvrir ses portes. À ceux qui s’inquiétaient de ce défi, nous avons répondu : Tout est un défi à Futuna, mais l’Atir a l’expérience de relever ce genre de défis ».
Une unité au plus près du domicile des habitants pour soulager les familles

Malia, patiente dialysée de l’Atir à Wallis, était heureuse de discuter avec le Dr Florin, néphrologue.
Nicolas Darsaut l’a annoncé sur les ondes : l’Atir a bon espoir d’accueillir les premiers dialysés de la nouvelle structure en octobre. Son équipe devrait compter une infirmière et un·e agent de service recrutés·ées sur place. Considérant la prévalence de la maladie sur Wallis et Futuna, elle atteindra rapidement une activité moyenne de dix patients dialysés à l’année.
L’UHP est particulièrement attendue. Sa construction a connu de longues interruptions de chantier, en raison de la crise sanitaire et d’intempéries. Bientôt, elle épargnera aux patients de l’île – aujourd’hui soignés à Wallis et même à Nouméa – une séparation douloureuse d’avec leurs familles.