Insuffisance rénale Tag

Tous formés aux gestes d'urgence en dialyse ? C'est le souhait de l'Atir. Deux-tiers de ses infirmiers et pratiquement tous ses agents de service maîtrisent déjà ces gestes indispensables. Des chiffres très honorables, car l’association a commencé à y former son personnel il y a à peine 4 ans. Ses deux référents Urgence, Laura Labereille et Sylvain Bonnal, sont allés jusqu’à Wallis cette année, pour y initier leurs collègues.

Parmi ses valeurs fondamentales, l’Atir a inscrit le progrès. Elle l’illustre dans le domaine technique et médical en s’équipant de Nikkiso DBB Exa. Ces générateurs de dialyse ultra-performants améliorent encore la qualité des soins aux patients insuffisants rénaux, que le principal opérateur calédonien prend en charge partout en Nouvelle-Calédonie.

Le 11 mai, le Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie (Résir) a voulu « nous préparer à l’inattendu et soutenir les plus vulnérables ». C’était, en effet, le thème de la Journée mondiale du rein. Pour la deuxième année consécutive, le Résir l'avait programmée à Koné, chef-lieu de la province Nord du pays. Une centaine de visiteurs en sont repartis bien informés sur l’insuffisance rénale, ses ravages, ses traitements.

Les paradis tropicaux n’échappent pas à l’insuffisance rénale chronique. C’est le cas des Iles Loyauté – Maré, Lifou et Ouvéa – joyau de la Nouvelle-Calédonie. L’Atir y exploite donc trois unités de dialyse de proximité (UHP). Cependant, pour minimiser son impact écologique, elle vient d’y mettre en service, en partenariat avec les autorités sanitaires locales, des micro-ondes destinés à broyer et décontaminer les déchets d’activités de soin à risque infectieux (DASRI). Un jalon dans son engagement écoresponsable.

C’est une bonne nouvelle : depuis fin 2022, l’Atir invite ses patients à pratiquer un sport régulièrement. Elle y a introduit des vélos en salle de dialyse, à Dumbéa sur Mer. Une initiative innovante en Nouvelle-Calédonie. En effet, si les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont scientifiquement démontrés, institutions et établissements de soins ne l’associent guère aux traitements médicaux. Les équipes de l’Atir sont prêtes à porter cet élan.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.

Oui, la maladie rénale chronique engendre des souffrances psychiques chez les patients. Pour les aider à les surmonter, l’Atir leur propose des consultations avec une psychologue. Comment celle-ci les approche-t-elle ? Quelles difficultés soulage-t-elle ? Quelques explications sur une pratique parfois incomprise mais essentielle au traitement des dialysés.

Technique de suppléance rénale moins connue que l’hémodialyse, la dialyse péritonéale lui est pourtant équivalente. Le docteur Pauline Borceux en a abordé les vertus devant des infirmiers et médecins de l’Atir, le 6 décembre. Avec son confrère néphrologue Raphaël Cohen, qui leur exposait les avantages de l’hémodialyse longue de nuit, ils ont ainsi lancé les « soirées de formation médicale » de l’Atir, toutes tournées vers l’amélioration du parcours du patient.