
20 Oct L’île de Futuna toute équipée pour la dialyse
L’Atir, principal opérateur de dialyse en Nouvelle-Calédonie, soigne également l’insuffisance rénale dans l’archipel français de Wallis et Futuna. Ainsi, en 2007, il a ouvert à Wallis une unité d’hémodialyse de proximité (UHP). Désormais, c’est sur l’île de Futuna que l’Agence de santé de Wallis, tutelle locale des hôpitaux, lui demande d’exploiter une seconde UHP. L’Atir s’y prépare donc depuis plusieurs mois. En juillet et août, son directeur général et ses techniciens de dialyse s’y sont rendus, pour veiller à la bonne fin du chantier. Cette belle unité devrait accueillir ses patients début 2026 et étendre un peu plus l’action de notre association.

L’unité d’hémodialyse de proximité que l’Atir exploitera à Futuna montre, dans son architecture, les traits caractéristiques de la culture océanienne de l’île.
Nicolas Darsaut, notre directeur général, était à Futuna durant la première semaine de juillet. Pourquoi ? Pour recevoir les clés de l’unité d’hémodialyse que l’Atir y exploitera pour le compte de l’Agence de santé de Wallis et Futuna. Il raconte : « J’y ai rencontré les autorités coutumières et civiles de l’île, dont le délégué du préfet. Nous avons peaufiné l’ouverture de l’unité. Par exemple, j’ai identifié des sous-traitants locaux qui participeront à son entretien et nous assisteront logistiquement. »
Olivier Hervé, le coordonnateur Qualité, conformité, sécurité et environnement de l’Atir, précise : « Depuis la réception du bâtiment fin juillet, nous faisons en sorte que l’unité soit en mesure d’accueillir ses premiers patients en 2026. Les travaux avancent bien. »
Tout le savoir-faire des techniciens de dialyse bénéficie à Futuna

Heureux, nos techniciens de dialyse et des infrastructures : ils ont travaillé pour la santé des Futuniens, en août.
En particulier, l’Atir a envoyé une partie de son service technique et infrastructures à Futuna à deux reprises en août, pour aménager l’unité. Ainsi, début août, nos techniciens ont dépoté un premier conteneur de matériel parti de Nouméa, sous les caméras de la chaîne télévisée publique La 1e et avec l’aide enthousiaste de villageois.
Ils sont intervenus sur une étape clé du fonctionnement des structures de dialyse : « Ce conteneur acheminait deux tonnes d’équipements nécessaires à installer le traitement d’eau de la future unité et six générateurs de dialyse, que nous avons mis en place », indique Nicolas Chevrin, qui pilotait l’opération. La prochaine étape consistera à les mettre en service et à équiper intégralement l’intérieur du bâtiment. Un gros défi logistique et de coordination. Affaire à suivre, pour célébrer l’ouverture de l’unité !