L’Atir en projets

Comment dialyser les patients lorsque la force majeure rend la plupart des unités médicales inaccessibles ? L’Atir a résolu cette question, en mai, en confiant l’organisation de ses séances à une cellule d’appel. Principalement constituée de cadres de soins et d’infirmiers (IDE), cette cellule a permis d'hémodialyser coûte que coûte. Saluons leur action.

« À Nouméa, ce 14 mai, nous nous sommes organisés pour sauver les patients. » À peine l’Atir a-t-elle eu connaissance de l’ampleur des émeutes, barrages routiers et incendies embrasant le grand Nouméa, le 13 mai, qu’elle s’est mobilisée pour assurer la continuité de la prise en charge des patients. Nicolas Darsaut, directeur général, revient sur la crise et ses enseignements.

L'hygiène en dialyse, une priorité ! Pour preuve, l'Atir vient d'acquérir des équipements innovants pour faire la chasse aux bactéries et renforcer ainsi la qualité de ses soins. Un kit d’ATP-métrie qui vérifie l’eau de dialyse, des centrales de dilution de détergent automatisées, des couvertures bactériostatiques... L' association continue donc de miser sur la valeur Progrès.

Les soins suffisent-ils à une prise en charge de qualité ? Non. Que faut-il leur ajouter ? Un accompagnement administratif qui organise les mouvements des patients dans leur parcours de soin. L’Atir a confié cette mission à Émilie, infirmière diplômée administrative (IDA) et à Soa, assistante médicale en dialyse (AMD). Interview.

C’est un constat inéluctable : au-delà du soin, beaucoup de patients insuffisants rénaux chroniques ont besoin d’aide. Pourquoi ? Pour résoudre les problèmes d’ordre psychologique et social qui impactent leur quotidien, leur moral, leur santé. Par conséquent, l’Atir s’est adjointe les compétences d’une assistante sociale, Amélie Teissedre. Quelques questions à l’intéressée, pivot du pôle psycho-social pluridisciplinaire de l'association.

Les pro de la dialyse gagnent-ils à participer aux JMC ? Oui, répondent les collaboratrices de l’Atir qui se sont rendues aux Journées médicales calédoniennes (JMC), fin 2023. Cet événement, l’association pour la formation et la recherche médicale au CHT (AFRM) l’organise tous les deux ans. Une opportunité, pour les professionnels de santé, d’actualiser leurs connaissances sur des sujets variés, de l’antibiorésistance aux pieds diabétiques.

Fin 2023, l’Atir était en campagne pour Octobre rose. En effet, ses unités de dialyse ont relayé, jusqu’à Wallis, cette opération de communication en faveur du dépistage du cancer du sein. En plus de prévenir la maladie rénale chronique. Merci à nos équipes engagées auprès de La Ligue contre le cancer !

A l'invitation du comité d'entreprise (CE), les équipes des unités de dialyse de l'Atir ont pris le temps de fêter la fin d'année. En Nouvelle-Calédonie comme à Wallis et Futuna, elles se sont retrouvées autour d'un repas de Noël, avec beaucoup de plaisir. Pour le CE, la cohésion d'équipe, ça compte ! Merci à ses membres ainsi qu'à tous nos collaborateurs pour leur engagement en faveur des patients insuffisants rénaux. Vive nos projets 2024 !

Tous formés aux gestes d'urgence en dialyse ? C'est le souhait de l'Atir. Deux-tiers de ses infirmiers et pratiquement tous ses agents de service maîtrisent déjà ces gestes indispensables. Des chiffres très honorables, car l’association a commencé à y former son personnel il y a à peine 4 ans. Ses deux référents Urgence, Laura Labereille et Sylvain Bonnal, sont allés jusqu’à Wallis cette année, pour y initier leurs collègues.