Parcours patient

Loin dans le Pacifique, l'Atir fait l'expérience du cloud, quotidiennement. Tout est parti d'une exigence fondamentale : rester un établissement de santé d'avant-garde, qui met le parcours patient au centre de ses préoccupations. Pour soutenir, dans cet esprit, son activité médicale de prise en charge de l'insuffisance rénale dans l'Océan Pacifique, l'association et son partenaire privé, l'U2nc, ont choisi les solutions Google Cloud. Elle leur permet, entre autres, le partage d'information sur les patients en toute confidentialité.

En 2022, le Résir, Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie, s’est illustré par l’intensification de ses études épidémiologiques. L’association est aussi restée en première ligne dans la prévention de la maladie rénale chronique auprès du public néocalédonien. L’Atir en est membre et lui réaffirme son soutien.

Parmi ses valeurs fondamentales, l’Atir a inscrit le progrès. Elle l’illustre dans le domaine technique et médical en s’équipant de Nikkiso DBB Exa. Ces générateurs de dialyse ultra-performants améliorent encore la qualité des soins aux patients insuffisants rénaux, que le principal opérateur calédonien prend en charge partout en Nouvelle-Calédonie.

Le 11 mai, le Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie (Résir) a voulu « nous préparer à l’inattendu et soutenir les plus vulnérables ». C’était, en effet, le thème de la Journée mondiale du rein. Pour la deuxième année consécutive, le Résir l'avait programmée à Koné, chef-lieu de la province Nord du pays. Une centaine de visiteurs en sont repartis bien informés sur l’insuffisance rénale, ses ravages, ses traitements.

Oui, à l’Atir, les patients mettent la main à la pâte. L’une de ses unités d’hémodialyse de proximité (UHP), située à Koutio, près de Nouméa, en témoigne. En effet, son équipe de soignants a pour projet de service d’accompagner les dialysés vers plus d’autonomie dans leurs soins. Comment s’y prend-elle ? En les invitant, par exemple, à monter leur générateur de dialyse.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.

« L’alimentation, ça soigne l’insuffisance rénale ! » affirme l’Atir, qui fait appel à des diététiciennes nutritionnistes pour conseiller ses patients dialysés. Leur mission : apprendre aux insuffisants rénaux chroniques comment s’alimenter de manière à améliorer leur santé. L’une d’elles, Charlène Guignet, nous éclaire sur leurs interventions.