Innovation

Technique de suppléance rénale moins connue que l’hémodialyse, la dialyse péritonéale lui est pourtant équivalente. Le docteur Pauline Borceux en a abordé les vertus devant des infirmiers et médecins de l’Atir, le 6 décembre. Avec son confrère néphrologue Raphaël Cohen, qui leur exposait les avantages de l’hémodialyse longue de nuit, ils ont ainsi lancé les « soirées de formation médicale » de l’Atir, toutes tournées vers l’amélioration du parcours du patient.

Depuis 2018, l’Atir s’engage vers la transition énergétique, en équipant ses unités d’hémodialyse en panneaux photovoltaïques. Aujourd’hui, l’établissement de santé intègre à son quotidien plusieurs gestes forts en faveur du développement durable. Panorama des actions qui affirment  son écoresponsabilité.

Depuis le 1er mars 2021, l’Atir déploie un service de coordination pré-greffe. Pour l’animer, l’association a désigné Cécile Caillaba, son infirmière déjà en charge de l’éducation thérapeutique des patients (ETP). En effet, les deux missions convergent : l’ETP explique la transplantation rénale aux dialysés ; la coordination pré-greffe accompagne ensuite efficacement ceux qui souhaitent y recourir.

L’Atir a choisi de former des infirmiers diplômés d’Etat (IDE) volontaires pour relayer dans ses unités de dialyse des actions dites « transversales ». Concrètement, ces référents participent à la transmission de compétences aux autres salariés et donc, à la démarche qualité de notre association spécialiste de la prise en charge des dialysés calédoniens. Un rôle à comprendre et… à saluer !

En 2016, l’Atir a introduit l’hémodialyse longue de nuit dans son unité médicalisée de Dumbéa sur Mer. Les patients en tirent de grands bienfaits. En effet, leur qualité de vie et leur bilan de santé s’en sont améliorés, conformément aux conclusions de la recherche médicale. Les médecins de l'association militent donc pour étendre cette offre de soins. L’Atir a besoin d'infirmiers pour ce beau projet.

L’Atir prend des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie au travail de ses salariés. Parmi ces mesures, des visites régulières de la direction des ressources humaines (DRH) aux équipes soignantes, dans les unités d’hémodialyse. Egalement, l’organisation de « journées de cohésion » qui tissent des liens entre collaborateurs. La nomination, en 2019, d’un médecin responsable de leur santé et de la qualité des relations de travail est venue renforcer le dispositif.

L’Atir initie son personnel soignant aux gestes d’urgence. Pour les lui enseigner, elle a identifié parmi ses équipes des infirmiers volontaires. Ces référents ont bénéficié de la formation dispensée par un spécialiste en la matière, le docteur Christophe Ridel. Selon lui, « maîtriser l’urgence, c’est accessible à tous ». Ce que confirme le tutoriel de l’Aura Paris, l’un des partenaires de l’Atir, sur l’arrêt cardiaque.

En Nouvelle-Calédonie, l’Atir prend en charge les patients à tous les stades de la maladie rénale. Consultations de néphrologie, hémodialyse, dialyse à domicile, constitution des dossiers de greffe... En partenariat avec l’hôpital public, l’association se bat stratégiquement sur tous les fronts pour soulager la population calédonienne. Autant de défis pour les médecins et infirmiers qui décident de travailler à son service.

Comment l’Atir égaye-t-elle le quotidien de ses patients et de ses équipes soignantes ? En ne négligeant aucune opportunité. Ainsi, chaque trimestre, elle fait paraître dans son journal interne, « Atir l’haricot », une recette gourmande que ses salariés n’hésitent pas à cuisiner et goûter ensemble. Le défi : allier plaisir gustatif et diététique. Vous voulez vous en convaincre ? Savourez les bouchées au coco fondantes et croquantes de Caroline S., infirmière de l’unité d’hémodialyse de proximité de l’Atir à Wallis. Moins sucrées que les confiseries traditionnelles, elles sont idéales en temps de fête.