L’Atir en projets

La cohésion d’équipe, c’est volatile. A Wallis, les collaborateurs de l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP) de l’Atir ont donc décidé de l’entretenir, en toute occasion. Ainsi, mi-juin, quatre de ses infirmiers et agents ont participé à une compétition de va’a à Vaitupu, dans le nord de l’île. Ils se sont frottés à des équipages issus des services publics et assimilés. Chapeau !

L’Atir défend des valeurs dans sa mission au service des patients insuffisants rénaux : l’engagement, l’entraide, le progrès et la satisfaction. En 2019, elle les a écrites dans une charte, au terme d’une réflexion qui a impliqué, pendant un an, direction et salariés. Proposée à chaque nouvel arrivant, la charte traduit la volonté des équipes d’ancrer dans leur quotidien des comportements chargés de sens.

Les paradis tropicaux n’échappent pas à l’insuffisance rénale chronique. C’est le cas des Iles Loyauté – Maré, Lifou et Ouvéa – joyau de la Nouvelle-Calédonie. L’Atir y exploite donc trois unités de dialyse de proximité (UHP). Cependant, pour minimiser son impact écologique, elle vient d’y mettre en service, en partenariat avec les autorités sanitaires locales, des micro-ondes destinés à broyer et décontaminer les déchets d’activités de soin à risque infectieux (DASRI). Un jalon dans son engagement écoresponsable.

Oui, à l’Atir, les patients mettent la main à la pâte. L’une de ses unités d’hémodialyse de proximité (UHP), située à Koutio, près de Nouméa, en témoigne. En effet, son équipe de soignants a pour projet de service d’accompagner les dialysés vers plus d’autonomie dans leurs soins. Comment s’y prend-elle ? En les invitant, par exemple, à monter leur générateur de dialyse.

Les MNU, ce sont les médicaments non utilisés. Depuis juillet 2021, le code de l’environnement de la province Sud de Nouvelle-Calédonie fait obligation aux utilisateurs professionnels d’organiser leur collecte et destruction, selon une procédure soumise à agrément des autorités compétentes. Le 17 mars, l’Atir et son partenaire opérateur de dialyse, l’U2nc, ont présenté la leur, commune, aux élus calédoniens. Avec succès.

C’est une bonne nouvelle : depuis fin 2022, l’Atir invite ses patients à pratiquer un sport régulièrement. Elle y a introduit des vélos en salle de dialyse, à Dumbéa sur Mer. Une initiative innovante en Nouvelle-Calédonie. En effet, si les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont scientifiquement démontrés, institutions et établissements de soins ne l’associent guère aux traitements médicaux. Les équipes de l’Atir sont prêtes à porter cet élan.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.

Depuis 2018, l’Atir s’engage vers la transition énergétique, en équipant ses unités d’hémodialyse en panneaux photovoltaïques. Aujourd’hui, l’établissement de santé intègre à son quotidien plusieurs gestes forts en faveur du développement durable. Panorama des actions qui affirment  son écoresponsabilité.