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Les soins suffisent-ils à une prise en charge de qualité ? Non. Que faut-il leur ajouter ? Un accompagnement administratif qui organise les mouvements des patients dans leur parcours de soin. L’Atir a confié cette mission à Émilie, infirmière diplômée administrative (IDA) et à Soa, assistante médicale en dialyse (AMD). Interview.

Vous corrélez hypnose et monde du spectacle ? Détrompez-vous ! Certains médecins de l’Atir ont désormais recours à des séances d’hypnose thérapeutique pour diminuer l’anxiété et la douleur des patients dialysés. L'Atir complète ainsi son volet médicamenteux de la prise en charge de la douleur, pour améliorer le parcours de soins des insuffisants rénaux chroniques. Le docteur Carceles, très impliquée dans cette approche aux résultats étonnants, nous l’explique.

C’est un constat inéluctable : au-delà du soin, beaucoup de patients insuffisants rénaux chroniques ont besoin d’aide. Pourquoi ? Pour résoudre les problèmes d’ordre psychologique et social qui impactent leur quotidien, leur moral, leur santé. Par conséquent, l’Atir s’est adjointe les compétences d’une assistante sociale, Amélie Teissedre. Quelques questions à l’intéressée, pivot du pôle psycho-social pluridisciplinaire de l'association.

Depuis novembre 2023, deux équipes infirmières de l’Atir coopèrent pour proposer des ateliers aux patients qui ont atteint les stades 4 et 5 de l’insuffisance rénale chronique (MRC). L'objectif ? Les renseigner sur la maladie et ses traitements, pour améliorer le parcours patient. Bravo à notre unité de dialyse à domicile (UDD) et à notre équipe d’éducation thérapeutique (ETP) pour cette initiative !

Fin 2023, l’Atir était en campagne pour Octobre rose. En effet, ses unités de dialyse ont relayé, jusqu’à Wallis, cette opération de communication en faveur du dépistage du cancer du sein. En plus de prévenir la maladie rénale chronique. Merci à nos équipes engagées auprès de La Ligue contre le cancer !

Parmi ses valeurs fondamentales, l’Atir a inscrit le progrès. Elle l’illustre dans le domaine technique et médical en s’équipant de Nikkiso DBB Exa. Ces générateurs de dialyse ultra-performants améliorent encore la qualité des soins aux patients insuffisants rénaux, que le principal opérateur calédonien prend en charge partout en Nouvelle-Calédonie.

Oui, à l’Atir, les patients mettent la main à la pâte. L’une de ses unités d’hémodialyse de proximité (UHP), située à Koutio, près de Nouméa, en témoigne. En effet, son équipe de soignants a pour projet de service d’accompagner les dialysés vers plus d’autonomie dans leurs soins. Comment s’y prend-elle ? En les invitant, par exemple, à monter leur générateur de dialyse.

C’est une bonne nouvelle : depuis fin 2022, l’Atir invite ses patients à pratiquer un sport régulièrement. Elle y a introduit des vélos en salle de dialyse, à Dumbéa sur Mer. Une initiative innovante en Nouvelle-Calédonie. En effet, si les bienfaits de l’activité physique sur la santé sont scientifiquement démontrés, institutions et établissements de soins ne l’associent guère aux traitements médicaux. Les équipes de l’Atir sont prêtes à porter cet élan.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.